Puis l'hiver vint.

# 2 - 6 novembre

Je ne peux pas éviter cet apéro, tout le monde insiste pour que j'y passe et c'est vraiment terrible puisqu'en plus il faut amener un petit quelque chose. Survivants de ma crise ? Paquet de chips et de Pim's. Je me dis qu'au pire, si je les ammène là-haut, je ne les mangerai pas entièrement ! Quelles sont les "doses" autorisées en soirée, alors ? Déjà, pas d'alcool, je sais combien c'est calorique, mais en ce qui concerne les gâteaux et autres ? Je suis folle de tout ces trucs, et voir les autres les avaler par poignées me tue. La torture c'est de s'imaginer le moment où l'on pourra s'en autoriser un peu, dès que le poids sera satisfaisant. Depuis ma crise, j'ai "dégonflé" d'1.5 kg. J'aimerais vraiment parvenir à 61 pour mercredi, et passer en dessous de la barre des 60 pour la fin de semaine, et continuer sur cette lancée. Le plus dur c'est d'éviter toutes les invitations, pour cette semaine j'ai réussi à pas mal gérer en annulant trois soirées, mais ça ne va pas durer. Il faut absolument que j'apprenne à me contrôler, car sans mes crises mon alimentation est plutôt équilibrée. Ce sont ces foutues crises qui gâchent tout. Comment s'en débarrasser ? En supprimant les causes ? Il y a des douleurs et des émotions qu'on ne peut pas effacer. Trouver un substitut ? Oui, sûrement, mais sur le moment je n'ai même pas le courage de sortir, de danser, de courir. Manger c'est ce qui apparaît le plus simple, avec cette merveilleuse excuse du chocolat plein d'endorphines. Mais ça ne comble pas le vide, bien au contraire, ça l'accentue et il nous en faut toujours plus. Le pire c'est que pendant les crises je ne sens presque pas le goût des aliments tellement je les avale vite. Et tout est à recommencer le lendemain, avec un 6 en plus sur la balance. Alors non. Je ferais tout pour revenir au 5, et très rapidement.



06/11/2011
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